Conservons l'Agora
Me revoici après une pause estivale.
Comme tout projet politique a besoin d'assises et de structures, j'ai vaqué assidûment à l'érection de mon organisation électorale et procédé à quelques changements au sein du conseil d'administration qui régit l'association conservatrice de ma circonscription. Plusieurs collaborateurs se sont en conséquence ajoutés au cours des dernières semaines.
Pour débuter cette nouvelle saison, j'amerais vous partager ma prise de position concernant le dossier très chaud de l'Agora. Elle a été publiée dans le Journal de Québec vendredi dernier et elle se veut une réponse directe à la bloquiste Christianne Gagnon.
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Le sort de l’Agora demande autre chose qu’une prise de position tiède et mitoyenne, à l’exemple de celle de la députée bloquiste Christiane Gagnon. L’avenir de l’Agora démontre de belle façon le prix de l’isolation d’une région dans un parti régional ne pouvant que « bloquer » et dont le pouvoir financier et décisionnel est nul.
Seul amphithéâtre en plein air de la Capitale-Nationale, l’Agora est d’abord et avant tout une histoire d’amour entre Québec et sa génération montante. 500 000 $ y ont été investis voilà peu afin de permettre à cette scène extérieure de répondre aux « normes internationales » et voilà que le président-directeur-général du Port de Québec, M. Ross Gaudreault, décrète de manière impériale la mort de l’Agora et de ses concerts rock. Or, M. Gaudreault est redevable au gouvernement canadien, mais aucun député de la région n’a de liens avec le parti au pouvoir ou avec l’Opposition officielle. Au-delà de déséquilibre fiscal, nous aurions avantage à parler de celui de déséquilibre représentatif.
À titre de candidat conservateur pour la circonscription de Québec, je prends ouvertement position en faveur du maintien de la vocation actuelle du site de l’Agora. Je prie M. Gaudreault de bien vouloir cesser de se comporter en autocrate et tendre l’oreille aux doléances des milliers de personnes qui ont pu jouir d’un lieu exceptionnel et d’un panorama à couper le souffle : plusieurs autres milliers souhaitent conserver le même privilège pour les années à venir.
Comme tout projet politique a besoin d'assises et de structures, j'ai vaqué assidûment à l'érection de mon organisation électorale et procédé à quelques changements au sein du conseil d'administration qui régit l'association conservatrice de ma circonscription. Plusieurs collaborateurs se sont en conséquence ajoutés au cours des dernières semaines.
Pour débuter cette nouvelle saison, j'amerais vous partager ma prise de position concernant le dossier très chaud de l'Agora. Elle a été publiée dans le Journal de Québec vendredi dernier et elle se veut une réponse directe à la bloquiste Christianne Gagnon.
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Le sort de l’Agora demande autre chose qu’une prise de position tiède et mitoyenne, à l’exemple de celle de la députée bloquiste Christiane Gagnon. L’avenir de l’Agora démontre de belle façon le prix de l’isolation d’une région dans un parti régional ne pouvant que « bloquer » et dont le pouvoir financier et décisionnel est nul.
Seul amphithéâtre en plein air de la Capitale-Nationale, l’Agora est d’abord et avant tout une histoire d’amour entre Québec et sa génération montante. 500 000 $ y ont été investis voilà peu afin de permettre à cette scène extérieure de répondre aux « normes internationales » et voilà que le président-directeur-général du Port de Québec, M. Ross Gaudreault, décrète de manière impériale la mort de l’Agora et de ses concerts rock. Or, M. Gaudreault est redevable au gouvernement canadien, mais aucun député de la région n’a de liens avec le parti au pouvoir ou avec l’Opposition officielle. Au-delà de déséquilibre fiscal, nous aurions avantage à parler de celui de déséquilibre représentatif.
À titre de candidat conservateur pour la circonscription de Québec, je prends ouvertement position en faveur du maintien de la vocation actuelle du site de l’Agora. Je prie M. Gaudreault de bien vouloir cesser de se comporter en autocrate et tendre l’oreille aux doléances des milliers de personnes qui ont pu jouir d’un lieu exceptionnel et d’un panorama à couper le souffle : plusieurs autres milliers souhaitent conserver le même privilège pour les années à venir.