jeudi, juin 30, 2005

Deviens ce que tu es - Conatus




Je me nomme Frédérik Boisvert, futur député fédéral de la région de Québec. Élu depuis la fin avril comme candidat conservateur pour la circonscription de Québec, j'ai sillonné les nombreux quartiers de mon comté afin de prendre le pouls de la population. Elle a soif d'espoir, de rêves et de changements.

Nous assistons depuis quelques années à l'émergence de deux nouveaux type de conservatisme. Loin d'être celui qui anime les conservateurs québécois, le second se distingue par une particularité jusqu'ici jamais envisagée: un conservatisme de gauche. Cette gauche conservatrice, dans un combat d’arrière-garde, défile dans les rues pour que rien ne change au détriment des futurs défavorisés: nos enfants. Réactionnaire est ce type de conservatisme.

Notre conservatisme est québécois. Notre conservatisme est celui de la justice intergénérationnelle. Notre conservatisme est celui du changement, de la compassion pour les plus démunis, de la responsabilisation individuelle et de la liberté. Notre conservatisme est paradoxal dans la mesure où il tend moins à préserver l’état des choses qu’à inventer les conditions d’une vraie conservation de ce qui fait la grandeur de notre collectivité.

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Voici quelques pensées que j'aimerais partager avec vous pour inaugurer ce nouveau blog :

i - Améliorer sa condition ne signifie en rien changer de nature;

ii - C’est pour autant que le bien qu’on cherche est présenté comme un bien extérieur, et non comme un bien immanent (qu‘on détient déjà quoique dans des conditions qui en rendent la possession incomplète) qu’il est du même coup rendu comme inaccessible, de telle manière que tous les gestes qu’on fait pour s’en rapprocher conduisent en fait à s’en détourner (Spinoza);

iii - Les conservateurs du Québec doivent devenir des agents de changement. À l'image de Edmund Burke, l'architecte le plus important de l'histoire du conservatisme moderne, il importe de nous rappeler qu'un parti qui n'a pas les moyens d'effectuer des changements nécessaires (déséquilibre fiscal, caisse d'assurance-emploi, etc.) n'a pas les moyens de se maintenir. Les scandales ne peuvent aider que temporairement, sans plus. C'est pourquoi — pour les intérêts supérieurs du Québec — les bloqueurs de la région de Québec doivent reconnaître leur impuissance à aller chercher notre juste part du butin à Ottawa. Le génie des Québécois n'a jamais consisté à s'isoler et à s'appauvrir en conséquence;

iv - Applying timeless principles to changing circumstances : that's what the real conservatism is all about.

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Enfin, je vous laisse quelques notes biographiques afin de que vous puissiez me connaître davantage. A domani!
Candidat conservateur pour la circonscription de Québec

Frédérik Boisvert

Doctorant en sociologie (cosmopolitisme) de l’Université Laval, Frédérik Boisvert est détenteur d’un baccalauréat en science politique et d’une maîtrise en administration. Actuellement auxiliaire d’enseignement et de recherche à l’Université Laval, il a notamment travaillé comme agent de recherche à Industrie Canada et au Conseil du trésor (Ottawa) avant de séjourner en Europe quelques années où il a travaillé en Angleterre (Londres) et en Italie (Cagliari).

Membre actif au sein du Parti conservateur depuis son retour au pays, Frédérik Boisvert a assumé juqu’à tout récemment le poste de vice-président de l’association conservatrice de sa circonscription. Il s’est impliqué à titre de directeur de campagne dans la dernière course à la chefferie du Renouveau municipal de Québec pour le candidat Robert Ouellette, actuel président du parti Option capitale.

La nouvelle vision du conservatisme qu’il propose s'appuie sur les valeurs de compassion, de responsabilité individuelle, de respect des droits des minorités et de liberté individuelle. Basé sur la possibilité de changements effectifs, ce nouveau type de conservatisme québécois se veut distinct et complémentaire à celui du reste du pays.