OÙ SONT LES NATIONALISTES LIBANAIS ?
Je viens de recevoir un courriel d'un ami conservateur de Québec. Il me partage un billet qu'il a envoyé aux médias nationaux. Sans épouser complètement ses opinions, je trouve qu'elles ont le mérite d'une certaine originalité et d'une réflexion qui va à contre-sens des positions traditionnelles.
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Alors que le Liban brûle et que l'opinion mondiale s'enflamme, on peut légitimement se demander où sont les nationalistes libanais. Les Libanais sont fiers de leur pays et avec raison. Voilà un pays au génie entrepreneurial dont le climat et les richesses le destinent aux plus grandes aspirations. Pourtant, quelque chose ne tourne décidément pas rond au pays du cèdre.
Pourquoi les chiites libanais prennent-ils leurs ordres de Téhéran plutôt que de Beyrouth ? Et pourquoi le Hezbollah, malgré toutes ses oeuvres caritatives servant à le légitimer au quotidien, peut-il s'ingérer dans la gestion politique et financière du Liban alors que tous savent qu'il n'est que le satellite de la Garde révolutionnaire iranienne ? Aussi, comment les chiites libanais ont pu se laisser manipuler par le régime iranien au point où le Hezbollah perfectionne quotidiennement — et sans résistance — ses techniques de dissimulation parmi les civils libanais afin d'augmenter au maximum les pertes civiles ? En somme, comment le gouvernement libanais a-t-il pu abandonner de grands pans de sa souveraineté au profit des services secrets syriens et des ayatollahs iraniens ?
13 millions de ressortissants d'origine libanaise vivent à l'extérieur d'un Liban d'un peu moins de 4 millions d'habitants. Une telle hémorragie migratoire indique à elle seule le drame d'un État morcelé et à genoux devant des voisins déterminés à en découdre avec Israël. Le Liban a tout à perdre à laisser libre cours aux terroristes sur son territoire. Il a encore plus à perdre à permettre aux organisations terroristes — qui refusent le droit d'exister à l'État hébreux et qui souhaitent sa destruction — de s'immiscer dans la joute politique nationale. Les véritables nationalistes libanais le savent très bien et ne désirent qu'un Liban prospérant aux côtés d'Israël et des autres pays limitrophes. Un Liban qui s'assume et qui décide. Un Liban maître de son destin.
Un Liban puissant, souverain et non à la solde des régimes tyranniques désirant rayer Israël de la carte du Moyen-Orient : voilà le plus grand désir des nouveaux conservateurs. Il est grand temps d'aider les véritables nationalistes libanais à rebâtir leur pays et à se libérer de la tutelle de leurs faux frères. Le Liban au Libanais, rien de moins.
Denis Carrier
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Alors que le Liban brûle et que l'opinion mondiale s'enflamme, on peut légitimement se demander où sont les nationalistes libanais. Les Libanais sont fiers de leur pays et avec raison. Voilà un pays au génie entrepreneurial dont le climat et les richesses le destinent aux plus grandes aspirations. Pourtant, quelque chose ne tourne décidément pas rond au pays du cèdre.
Pourquoi les chiites libanais prennent-ils leurs ordres de Téhéran plutôt que de Beyrouth ? Et pourquoi le Hezbollah, malgré toutes ses oeuvres caritatives servant à le légitimer au quotidien, peut-il s'ingérer dans la gestion politique et financière du Liban alors que tous savent qu'il n'est que le satellite de la Garde révolutionnaire iranienne ? Aussi, comment les chiites libanais ont pu se laisser manipuler par le régime iranien au point où le Hezbollah perfectionne quotidiennement — et sans résistance — ses techniques de dissimulation parmi les civils libanais afin d'augmenter au maximum les pertes civiles ? En somme, comment le gouvernement libanais a-t-il pu abandonner de grands pans de sa souveraineté au profit des services secrets syriens et des ayatollahs iraniens ?
13 millions de ressortissants d'origine libanaise vivent à l'extérieur d'un Liban d'un peu moins de 4 millions d'habitants. Une telle hémorragie migratoire indique à elle seule le drame d'un État morcelé et à genoux devant des voisins déterminés à en découdre avec Israël. Le Liban a tout à perdre à laisser libre cours aux terroristes sur son territoire. Il a encore plus à perdre à permettre aux organisations terroristes — qui refusent le droit d'exister à l'État hébreux et qui souhaitent sa destruction — de s'immiscer dans la joute politique nationale. Les véritables nationalistes libanais le savent très bien et ne désirent qu'un Liban prospérant aux côtés d'Israël et des autres pays limitrophes. Un Liban qui s'assume et qui décide. Un Liban maître de son destin.
Un Liban puissant, souverain et non à la solde des régimes tyranniques désirant rayer Israël de la carte du Moyen-Orient : voilà le plus grand désir des nouveaux conservateurs. Il est grand temps d'aider les véritables nationalistes libanais à rebâtir leur pays et à se libérer de la tutelle de leurs faux frères. Le Liban au Libanais, rien de moins.
Denis Carrier
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