ARGUMENTS BLOQUISTES

Hier soir avait lieu un débat entre des candidats de la région de Québec, dont Christian Simard (BQ -- Beauport-Limoilou) et moi-même faisions partie, au CEGEP Limoilou. Des belles répliques ont été échangées et chacun des candidats a pu exposer sa vision sur une kyrielle de sujets.

M. Simard a émis à l'occasion d'étranges sons et mimiques à défaut d'arguments convainquants, mais le fair play était au rendez-vous et les questions de l'auditoire fusaient de toutes parts.

Une certitude m'habitait tout au long de ce débat : nous, conservateurs québécois, sommes les nouveaux nationalistes. Les nationalistes traditionnels sont dépourvus d'idées nouvelles et sont aux prises avec des paradigmes vétustes et dépassés. Il existe d'autres façons de penser le Québec qu'avec un drapeau, une monnaie et des ministères.

Le vrai pouvoir est celui qui se partage et non celui qui isole. Renoncer à gouverner ses semblables dans notre cadre fédératif revient à céder les droits et les avantages dont jouit le Québec au reste du Canada. Cela ne correspond en rien au génie des Québécois.

Il faut cesser de se demander quelle est la place du Québec au sein du Canada. Il faut prendre la place qui nous revient et davantage si nécessaire.

Je vous laisse avec le communiqué diffusé après le débat et qui résume bien la pensée circulaire des bloquistes.

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COMMUNIQUE DE PRESSE

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Christian Simard

Un bloquiste dont les arguments suscitent la réflexion

Québec, le mercredi 14 décembre 2005 - Le candidat conservateur de la circonscription de Québec, Frédérik Boisvert, estime que le député de la circonscription de Beauport, M. Christian Simard, a fourni une excellente raison pour ne plus réélire un seul député du Bloc québécois, au cours d’un débat qui s'est déroulé au CEGEP de Limoilou hier en fin d'après-midi.

En effet, contredisant la position du candidat conservateur de la circonscription de Québec à propos de la possibilité de voir émerger une troisième voie dans le cadre fédératif canadien, M. Simard a déclaré que « ça a déjà été essayé avec l'Accord du lac Meech, mais ça n'a pas marché! »

M. Boisvert considère que si un tel raisonnement s'applique à la possibilité de voir émerger une troisième voie dans le cadre fédératif canadien, il s'applique également à la réélection des députés du Bloc québécois. Si la mairesse de Québec, Andrée Boucher, a dû « sonner la charge » comme elle l'a fait lundi à propos du dossier du jardin zoologique (comme celui de l'aquarium, du centre de tri postal, des Fêtes du 400e et du train rapide Québec-Montréal) en clamant qu'il fallait absolument que les élus revendiquent la part qui revient aux citoyens, c'est parce que les députés du Bloc québécois ont échoué et que « les libéraux ont continué à faire tout ce qu'ils voulaient! ». Pourquoi donc réélire les députés du Bloc québécois pour une cinquième fois, « cela a déjà été essayé, mais ça n'a pas marché !», demande-t-il.

Le candidat conservateur constate que le raisonnement de M. Simard s'applique également au référendum promis par les ténors du mouvement souverainiste québécois. Si le chef du Parti québécois, André Boisclair, parle d'un troisième référendum sur la souveraineté du Québec, c'est parce que ses prédécesseurs ont échoué et ont perdu les deux premiers. Pourquoi donc tenir un troisième référendum, « cela déjà été essayé, mais cela n'a pas marché !», questionne-t-il.

Finalement, le candidat conservateur de la circonscription de Québec affirme que la séparation pure et dure n'est pas la seule avenue qui s'offre aux Québécois, que la centralisation ne constitue pas la panacée universelle aux problèmes du Canada et qu'il existe une troisième voie. Une troisième voie qui transcende les ambitions des souverainistes à se décrire comme les seuls véritables représentants du Québec ainsi que des prétentions du PLC à s'afficher comme l'unique parti politique authentiquement canadien.

« Si les problèmes sont à Québec et que l'argent est à Ottawa, que l'on envoie des Québécois sur la Colline parlementaire capables d'aller chercher la juste part du Québec et appartenant au seul parti fédéral (national) reconnaissant l'existence de ce déséquilibre fiscal. Nous sommes les nouveaux nationalistes et nous irons chercher le butin qui appartient au Québec ».

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Source : PCC - Circonscription de Québec

Renseignements : (418) 621-4695