Le banquet bleu
L'honorable Percy Mockler (ministre du cabinet de Bernard Lord)
Vendredi dernier (4 novembre 2005) a eu lieu un banquet bleu organisé par les anciens de l'association conservatrice de Québec. Tout le gratin politique y était et de nouveaux bleus se sont ajoutés aux troupes pour l'occasion. Nous étions plus de 120 personnes et l'ambiance était festive.
Lawrence Cannon (directeur adjoint du Parti conservateur), Pierre Coulombe (organisateur en chef pour le Québec), Marcel R. Tremblay (ancien député conservateur), Josée Verner (présidente du caucus du Québec), Johanne Sénécal (présidente de l'Association des conservateurs du Québec), Adam Daifallah (journaliste émérite du National Post et auteur), l'Honorable Percy Mockler (ministre des Relations intergouvernementales et internationales du gouvernement Lord), plus d'une douzaine de candidats de toute la province et les principaux organisateurs régionaux : tous y étaient.
Une certitude se dégageait autour des bleus présents : nous sommes les nouveaux nationalistes. Si les problèmes sont à Québec et que l'argent est à Ottawa, que l'on envoie des Québécois sur la Colline parlementaire capables d'aller chercher la juste part du Québec et appartenant au seul parti fédéral (national) reconnaissant l'existence de ce déséquilibre fiscal.
Les nouveaux nationalistes du Québec sont résolument urbains et conscients que les grandes décisions à Ottawa sont prises à leur insu. Ils désirent prendre part au processus décisionnel national afin de faire sentir les effets de la souveraineté culturelle et économique d'un Québec renaissant et ouvert sur le monde et le reste du pays.
Ces nouveaux nationalistes pensent et conçoivent un Québec différent, plus juste socialement, plus puissant, moins isolé au sein de la fédération canadienne et plus uni avec le ROC (Rest of Canada). Ils sont affranchis des grandes idéologies ayant dominé le Québec, mais demeurent profondément conscients des luttes du passé.
Ces nouveaux nationalistes ont la conviction intime de constituer une majorité et sont bien décidés à exporter leur différence afin de mieux la préserver. Ils incorporent parfaitement et encouragent les néo-Québécois à faire leur place dans une société québécoise qui sera différente et métisse d’ici quelques années en raison du choc démographique.
Ces nouveaux nationalistes sont conscients que la culture québécoise doit s’ouvrir davantage sur le monde sans chercher à toujours vouloir la protéger. Ils proviennent de toutes les strates de la société et de tous les âges, mais sont tous unis par ce désir de justice intergénérationnelle. Nord-Américains, ils perçoivent le rôle de l’État comme important, mais non comme un substitut aux responsabilités individuelles de chacun.
Nous pensons autrement le Québec et nous le voulons plus puissant et plus interdépendant.
Frédérik Boisvert
Candidat conservateur
Circonscription de Québec
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